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Guy de Maupassant |
Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie — de 1880 à 1890 — avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans. Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres
En 1868, après être renvoyé du séminaire de Rouen pour des écrits ne plaisant pas aux clercs tenant l'établissement, il commence des études de droit à la faculté de Rouen, celles-ci dureront deux ans.
En 1870 il commence un service militaire qui durera jusqu'à fin 1871, et rentre au ministère de la Marine en 1872 où il restera jusqu'en 1878.
Maupassant commence à être troublé mentalement dès 1878, vers 1880 il est lié à une consommation de haschich.
En cette période-là il ne fait qu'écrire, mais il écrit énormément.
En 1889 son frère est interné à Charenton (hôpital psychiatrique du Val de Marne), où il meurt vers le mois de Novembre. Pour oublier cet événement, Guy de Maupassant fait une croisière en Méditerranée sur un yacht nommé le Bel-Ami, qu'il a auparavant décrit dans un de ses romans
En 1891, Guy de Maupassant avait confié à José Maria de Heredia : « Je suis entré dans la littérature comme un météore, j’en sortirai comme un coup de foudre »
Maupassant meurt le le 6 juillet 1893.Il est enterré au cimetière du Sud à Paris
Œuvre :
Maupassant a publié certains textes sous pseudonymes :
Joseph Prunier, pour son premier conte,
La Main d’écorché en 1875 ;
Guy de Valmont pour Gustave Flaubert en 1876. Il utilisa ce pseudonyme jusqu’en 1878 ;
Chaudrons-du-diable, qu'il utilisa pour signer en 1880 la chronique Étretat dans la revue Gil Blas du 20 août 188053.
Maufrigneuse, qu’il utilisa de 1881 à 1885 pour signer ses chroniques ou nouvelles dans Gil Blas, étant sous contrat avec la revue Le Gaulois. Le choix de ce pseudonyme vient du personnage de Diane de Maufrigneuse, dans La Comédie humaine de Balzac.
Romans :
Boule de suif en 1880,
Une vie (1883)
Bel-Ami (1885)
Pierre et Jean (1887)
Mont-Oriol (1887)
Fort comme la mort (1889)
Notre cœur (1890)
Recueils de nouvelles :
Le Horla (1887)
La Maison Tellier (1881)
Mademoiselle Fifi (1882)
Contes de la bécasse (1883)
Clair de lune (1883)
Miss Harriet (1884)
Les Sœurs Rondoli (1884)
Yvette (1884)
Contes du jour et de la nuit (1885)
Toine (1885)
Monsieur Parent (1886)
La Petite Roque (1886)
Le Rosier de Mme Husson (1888)
La Main gauche (1889)
L'Inutile Beauté (1890)
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